72e session de l’Assemblée générale des Nations unies: la touche de Paul Biya

 En lançant un appel pressant en vue de l’instauration d’un monde de paix et de prospérité partagée, le président de la République souhaite que l’ONU devienne cette véritable communauté internationale que ses pères fondateurs appelaient de tous leurs vœux.

Les lampions se sont éteints hier sur la 72e session de l’Assemblée générale des Nations unies. La première du nouveau patron de la diplomatie mondiale,  Antonio Guterres. Invité à prendre part à ces assises, le président de la République, Paul Biya a séjourné tout au long de la semaine dernière à New York, en compagnie de la première dame, Chantal Biya. A cette occasion, il a fait une importante communication le 22 septembre à la tribune des Nations unies. Une déclaration à la fois pertinente et courageuse qui contribuera encore pendant longtemps au rayonnement diplomatique du Cameroun.
L’assemblée générale des Nations unies est un important cadre d’échanges entre les leaders du monde. Un rendez-vous du donner et du recevoir. On y va pour écouter, scruter les faits et gestes des autres, mais aussi pour exposer ses vues, apporter sa contribution aux grandes problématiques de l’heure. Les cadres formels d’intervention de l’Assemblée générale sont : le débat général et les réunions de haut niveau dont les thèmes sont connus à l’avance. D’autres espaces, à l’instar des audiences et réceptions permettent également au chef d’Etat de gouvernement et de délégation d’échanger sur des questions d’intérêt commun. Durant le séjour du président de la République à New York, la diplomatie du Renouveau a exploré toutes ces opportunités pour assurer une participation réussie du Cameroun à ces assises.
Les propositions du chef de l’Etat
De toutes les actions menées par la délégation camerounaise à la 72e Assemblée générale des Nations unies, celle qui aura le plus retenu l’attention est sans doute la déclaration faite par le président Paul Biya dans le cadre du débat général. Après avoir recensé les maux qui minent la paix à travers le monde : conflits armés, terrorisme, pauvreté, perturbations climatiques, le chef de l’Etat a fait une série de propositions pour y apporter des solutions durables. C’est ainsi qu’il a appelé à une mobilisation accrue contre le terrorisme ; à redonner la priorité à l’homme dans les actions, les politiques et les comportements ; à faire reculer la pauvreté dans un formidable élan de solidarité, dans lequel le geste est joint à la parole ; à offrir aux populations du monde entier des conditions de vie décentes.
En vue de la préservation de la planète contre les perturbations climatiques, Paul Biya préconise non seulement que des moyens multiformes soient mis par les principaux pollueurs à la disposition des pays pauvres pour leur permettre de promouvoir efficacement à leur niveau les objectifs de l’accord de Paris, mais aussi il poursuit son plaidoyer pour que soit préservé le bassin du Congo, deuxième poumon mondial après l’Amazonie et que soit sauvé le lac Tchad qui du fait de la sècheresse, a perdu à ce jour 90% de sa surface. L’autre proposition et non des moindres que le président de la République fait à la communauté internationale consiste à tenir l’engagement des pères fondateurs de l’ONU, en d’autres termes à prendre à bras le corps la grande question de la paix dans le monde. A cet effet, il appelle à nouveau les pays membres des Nations unies à s’unir dans une grande coalition en faveur de l’être humain.
Les engagements du Cameroun
En marge du débat de l’Assemblée générale se sont tenues à New York des réunions de haut niveau sur des sujets importants pour le Cameroun.
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