Non à la sécession, au terrorisme et à la violence. Oui à la paix, à l’unité nationale, à la tolérance et au dialogue

Le Cameroun vit donc depuis le dernier trimestre de l’année 2016, une situation de crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette crise, on s’en souvient est partie des revendications, exprimées par certains syndicats du sous-système éducatif anglophone et un groupe d’Avocats de première langue d’expression anglaise. Ponctuées par des actes de violences, des mots de grève et de désobéissance civile lancés dans ces deux régions.
Mais malgré cet état de choses et face aux revendications techniques et corporatistes exprimées, le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA avait prescrit l’ouverture d’un dialogue franc, permettant de prendre connaissance des problématiques soulevées et d’envisager, là où cela était possible, des solutions appropriées aux différentes revendications.
A l’heure qu’il est, la plupart des questions ont trouvé les réponses les plus idoines qui pouvaient être adressées.
Dans le même temps, cinquante-cinq activistes qui avaient été interpellés et mis aux arrêts lors des troubles fomentés sur la place publique à l’occasion de ces revendications,  ont bénéficié d’une mesure d’arrêt des poursuites ordonnée par le Président de la République et recouvré de ce fait leur liberté.
Mais alors l’on croyait le retour à la normale résolument enclenché, voilà que depuis le 11 septembre dernier, le mouvement sécessionniste conduit par le SCNC prenait le tournant de la radicalisation et décidait de mettre en exécution ses menaces de violences et de  déstabilisation armée.
En quinze jours, quatre attentats de portée majeure ont ainsi été perpétrés dans la ville de Bamenda et même sur des installations stratégiques de Douala, la capitale économique. Des édifices publics ont été vandalisés, des établissements scolaires incendiés, des domiciles privés mis à sac, des drapeaux de la République brûlés, des populations civiles et d’innocents enfants intimidés et parfois assassinés.
Il va donc sans dire que nous sommes désormais en face d’une entreprise terroriste en son sens plein, tel que le définissent les conventions internationales en la matière.
Une telle situation n’est plus tolérable. Le Gouvernement prendra donc ses responsabilités et toutes ses responsabilités, pour un retour rapide à la paix et à la stabilité dans les régions exposées à ces affres du terrorisme et du non-droit.
 Car, en République, nul ne peut impunément et ceci au nom de quelque idéologie que ce soit, essaimer de la sorte,  désordre, violence et terreur. A plus forte raison, lorsqu’il s’agit d’une cause impropre aux lois et à la Constitution de la République, comme c’est le cas pour une thèse s...

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