On reste en veille

Depuis hier à minuit, les mesures de restriction des mouvements des personnes entre les différentes villes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont été levées. Prises par les gouverneurs de ces deux unités administratives, elles visaient à circonscrire et à réduire à leur plus simple expression, les actes programmés sur fond de visées sécessionnistes de quelques individus qui comptaient profiter de la date du 1er octobre 2017, jour du 56e anniversaire de la Réunification de l’ancien Cameroun sous administration française et du Southern Cameroon pour proclamer l’indépendance d’une République fantoche. Pendant cette période, les activités des uns et des autres, de même que leurs différents mouvements s’en sont trouvés perturbés. Ces limitations sont aujourd’hui levées pour permettre un déroulement normal des différentes activités dans ces régions, et entre elles et le reste du pays. La menace qui a entraîné la décision des différentes autorités administratives n’a pour autant pas disparu.
Il importe donc pour les uns et les autres de ne pas baisser la garde à l’issue de l’échec constaté des manifestations prévues le 1er octobre dernier. Un échec qu’il convient de mettre à l’actif des différentes mesures administratives prises par les autorités de ces deux régions avec en tête les gouverneurs du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mesures dont l’application a été rendue possible par l’action intelligente des forces de défense et de sécurité. Le professionnalisme de ces hommes en tenue a été salué et a d’ailleurs permis de limiter le nombre de pertes que l’on aurait pu enregistrer au cours des événements des derniers jours marqués notamment par des actes de provocation dont certains étaient assimilables à une insurrection armée. Les populations n’ont pas été en reste dans l’échec de ces manœuvres de déstabilisation qui visaient, ni plus ni moins que la partition du territoire camerounais. Au lieu de descendre dans la rue, elles ont choisi de rester enfermées dans leurs maisons ou alors dans les lieux de prière pour celles qui le souhaitaient.
L’ennemi ne dort jamais ! A-t-on coutume de dire. Et si l’agenda rendu public par les auteurs de ces actes regrettables de dimanche dernier indiquait des « actions » qui allaient s’étendre jusqu’au 2 octobre 2017, nul ne pourrait présager de...