Velléités sécessionnistes: la réponse du Nyong et Mfoumou

A l’initiative du RDPC, les forces vives de cette unité administrative s’insurgent contre les visées déstabilisatrices du Cameroun

 

Trois jours après les événements du 1er octobre dernier, les militants RDPC de la circonscription politique du Nyong-et-Mfoumou ont voulu être parmi les pionniers dans la vague d’indignation contre les tentatives sécessionnistes exprimées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. A l’initiative de la délégation permanente départementale du parti au pouvoir, les forces vives du Nyong-et-Mfoumou se sont constellées à la place des fêtes d’Akonolinga mercredi dernier pour apporter une riposte républicaine à cette poussée sécessionniste. Avec à leur tête Robert Nkili, le chef de la délégation permanente départementale du RDPC du Nyong-et-Mfoumou, les militants des cinq sections locales du parti, sont sortis massivement pour exprimer leur vive désapprobation à ce qu’ils appellent les visées déstabilisatrices du Cameroun.
 La présence remarquée de l’élite extérieure à ce grand rassemblement a été un adjuvant pour cette mobilisation anti-sécessionniste. On pouvait donc voir aux premières loges, quelques grandes figures du département, notamment l’ancien ministre Patrice Amba Salla, le sénateur Pius Ondoua, le Pr Bruno Bekolo Ebe. A cause des contraintes liées à ses fonctions, le ministre Joseph Beti Assomo s’est fait représenter par son épouse, Félicité Beti. Accompagné de quelques hauts responsables du parti, l’honorable Jean Bernard Ndongo Essomba, chef de la délégation permanente régionale du Comité central du RDPC pour le Centre a fait le déplacement d’Akonolinga pour cette grand’ messe politique de « soutien pour la paix, l’unité et l’indivisibilité du Cameroun ».
Les interventions du jour avaient une seule et même constance: un « non » fracassant à la tentative de partition et de désintégration du Cameroun. « Le spectre de la division et de la partition du Cameroun ne passera pas », dit le président de la section RDPC du Nyong-et-Mfoumou Sud. Pierre-Georges Akamba Assembe  fustige l’usage du chantage, de la violence et de l’anarchie comme armes de revendications. Plutôt, il milite pour un soutien sans faille au président de la République pour l’accélération du processus de la décentralisation dans le format prévu dans la Constitution. Après une brève incursion dans l’histoire coloniale du Cameroun, Robert Nkili, s’est voulu clair : « l’agenda de ces pr&eacu...

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