Manu Dibango en conclusion

 L’icône de la musique camerounaise et africaine était la vedette du gala de clôture du quarantenaire, le 13 octobre dernier à Yaoundé

 

De la détente, avec classe. Au Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (CERDOTOLA), on ne se refuse rien quand il faut célébrer son 40e anniversaire. On s’offre même Manu Dibango, icône internationale de la musique. Manu, jamais sans son saxo, a donné une saveur particulière au gala de clôture du quarantenaire de cette institution, le 13 octobre dernier au palais des Congrès à Yaoundé. Cette fête musicale, organisée en présence du ministre des Arts et de la Culture, le Pr. Narcisse Mouelle Kombi, du Secrétaire exécutif du CERDOTOLA, le Pr. Charles Binam Bikoï, et de nombreux invités, vient mettre un point final à l’événement placé sous le haut patronage du chef de l’Etat.
Il fallait bien une telle conclusion, après une semaine de discussions et de travaux autour de la reconsidération des cultures patrimoniales d’Afrique. Et sur scène, la réconciliation entre tradition et modernité est totale. Entre générations aussi. Tout conflit générationnel s’éteint quand l’expérience du saxophone de Manu Dibango croise la jeunesse des trompettes et des voix du groupe Kemit-7, emmené par Ruben Binam Bikoï. La paix règne, mais surtout l’harmonie, entre styles et rythmes. Elle est manifeste par l’interprétation de quelques chansons qui ont construit et étendu le mythe « Manu »....

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