Developpement agricole: le filon de la noix de cajou

 Le Cameroun a récemment entrepris de tropicaliser et rentabiliser cette culture, facteur de croissance dans certains pays comme la Côte d’Ivoire qui produit 7000 tonnes par an.

Issue des zones désertiques, la noix de cajou est une culture disposant d’un fort potentiel en termes de croissance économique. Cas typique illustrant cette assertion, la Côte d’Ivoire. Premier producteur africain de cacao et de café, le pays a également creusé le sillon de la noix de cajou ou anacarde, et se retrouve aujourd’hui avec une hotte pleine de 7 000 tonnes de ce fruit. En quête de diversification de son portefeuille agricole, le Cameroun scrute déjà la filière. : « Le potentiel de croissance de la noix de cajou nous incite à élaborer une stratégie nationale de développement de la filière anacarde », a déclaré le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Henri Eyebe Ayissi, lors d’un atelier de restitution de l’étude sur la noix de cajou tenu le 9 octobre dernier à Yaoundé.
Cet intérêt grandissant pour la culture l’a justement conduit en terre ivoirienne du 24 au 29 septembre dernier. Le périple était axé autour de deux démarches : comprendre les stratégies de développement durable du cacao et du café mais surtout de l’anacardier pour l’implémenter au Cameroun où la culture est sous-exploitée. D’après la mission d’appui de l’initiative du Cajou compétitif (ComCashew), qui a séjourné au Cameroun du 24 septembre au 10 octobre dernier avec le soutien de la GIZ, le pays n’a qu’une production annuelle de 2 tonnes d’anacarde au niveau des régions du Nord et du Sud et ce, malgré un potentiel estimé à des millions d’hectares.
Au travers d’échanges avec diverses autorités ivoiriennes, le Minader et la délégation qui l’accompagnait ont appris que l’e...

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