Exploitations familiales: des éleveurs à l’école

Ils sont venus des pays de l’Afrique centrale et de l’ouest pour être édifiés sur les bienfaits de la transformation et l’exploitation familiale pendant cinq jours.

L’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel et en savane (Apess) tient depuis hier à Yaoundé, sa 24e Assemblée générale. Le thème choisi pour cette édition de cinq jours réunissant les membres de 13 pays de l’Afrique centrale et de l’ouest est : « Les jeunes et la transformation de l’exploitation familiale : nos responsabilités en tant qu’éleveurs liés à la tradition ». D’après les organisateurs, le thème a pour but d’anticiper sur l’avenir de ce secteur qui subit plusieurs menaces. Notamment l’insécurité dans les espaces traditionnels, les conflits menaçant les acteurs, la précarité foncière, le vol de bétail et l’insécurité économique. A cela s’ajoute le souci d’impliquer la jeunesse afin qu’elle prépare l’avenir de l’Afrique et celui du secteur de l’élevage lié à la tradition.

En ouvrant ces travaux, le ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, le Dr Taïga qu’accompagnaient quelques membres du gouvernement a indiqué, entre autres, que l’élevage joue un rôle primordial dans le domaine de la sécurité alimentaire au Cameroun.

Et pour ce qui est de l’Afrique en gé néral, il a souligné quelques points obscurs tendant à ralentir le secteur. En l’occurrence la faible productivité du cheptel, la dégradation de l’écosystème, la faible valorisation des techniques innovantes et le peu d’implication des jeunes au secteur. Pourtant les opportunités ne manquent pas et les enjeux sont multiples. Le secrétaire général de l’Apess, Ibrahima...

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