Floriculture: la promesse des fleurs

Cette activité, qui occupe de nombreux Camerounais à travers le pays, embellit les abords des routes et nourrit son Homme mais gagnerait à être mieux encadrée.

La ville de Yaoundé et même d’autres métropoles camerounaises, regorgent de jardins qui embellissent certaines artères, surtout au centreville. Seulement, il ne s’agit pas toujours d’espaces aménagés par les municipalités, mais souvent du gagne-pain de certaines personnes. En effet, la floriculture, cette activité de production des fleurs et des plantes ornementales est depuis plusieurs décennies, pratiquée par de nombreux Camerounais. Il n’est donc plus rare de voir des fleuristes sur le boulevard du 20 mai, le long de la nouvelle route Bastos, au lieudit Warda, et ailleurs, travaillant d’arrache-pied, généralement non loin des marécages ou de sources permanentes d’eau. « Cela fait une vingtaine d'années que je suis dans l'activité en qualité de décorateur floral. J'aime bien la nature et je voudrais combiner les dons que j'ai, les cultiver et les faire grandir aussi », raconte un fleuriste.

En effet, le potentiel camerounais en matière de production florale est énorme, au point où les pouvoirs publics en font une filière de compétitivité, créatrice de richesse. Selon certains acteurs du secteur, les exportations camerounaises du secteur horticole (fleurs, fruits et légumes) devancent celles du cacao et des cafés. Et pourtant, de l’avis de spécialistes, le Cameroun n’occupe pas la place qui devrait être la sienne sur les marchés internationaux en général, et européens en particulier. Gabriel Ambroise Manga, de l’Institut de recherche agronomique pour le développement station de Djombé, estime que le pays a des avantages à rendre jaloux dans le domaine. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest le Cameroun possède un énorme potentiel de production des fruits, légumes et fleurs. Seulement, le développement de cette fili...

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