72e Journée des Nations unies: Mobilisation pour la paix

Hier à Yaoundé, le gouvernement et les acteurs au développement ont rappelé la nécessité d’oeuvrer pour l’éradication des conflits.

«Si l’ONU est toujours le gendarme du monde, ça veut dire qu’elle est largement défiée ces derniers temps par les poseurs de bombes ». Arlette Mendoua, jeune élève en classe de terminale au lycée bilingue d’application, s’essaie à la dialectique. La jeune lauréate du concours organisé par le système des Nations unies au Cameroun, présente à la cérémonie d’hier au ministère des Relations extérieures, défie ses camarades avec ses arguments. « Un gendarme doit faire peur. Dès qu’on prononce son nom, chacun doit se ressaisir.

Mais depuis que l’ONU condamne Boko Haram, les attaques se multiplient plutôt », soutientelle. A sa voix fluette et tremblante succédera le plaidoyer de Mme Allegra Baiocchi, coordonnateur résident du système des Nations unies au Cameroun. La diplomate onusienne plaide justement pour « la valorisation de l’immense potentiel du Cameroun au bénéfice de la jeunesse, face aux affres du terrorisme ». Elle prêche aux jeunes convertis qui apprécient déjà, à leur manière, la recrudescence des conflits et l’accroissement des zones de tensions, qui mettent leur avenir en péril.

La 72e Journée des Nations unies a appelé, cette année, à une prise de conscience collective, à travers le thème : « Préserver la paix et promouvoir le développement durable, un engagement collectif au profit de toutes les générations ». Et le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, note que la multiplication des foyers de crise dans la sous-région « fragilise les fondements de la paix et brise l’avenir des jeunes ». Il faut ...

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