Augustine Korotangou: parcours d'une pionnière

 Portrait

Plus qu’une source de revenus, la noix de cajou constitue pour cette agricultrice le socle sur lequel elle a bâti son épanouissement.

Parler de noix de cajou à Augustine Korotangou, c’est lui demander de résumer sa vie. Tant cette activité fait partie intégrante d’elle. Il faut remonter dans le temps pour le comprendre. Durant sa tendre enfance, cette originaire de Bangana dans le département du Mayo Danay avait un penchant prononcé pour la noix de cajou.

Un bref parcours scolaire et plusieurs tentatives malheureuses dans le commerce l’ont renvoyée à ses premières amours, la pomme d’anacardier. Elle apprend que la noix située au-dessus de la pomme d’anacardier peut constituer une véritable mine d’or. « En plus d’être excellente pour la consommation, elle regorge de multiples vertus thérapeutiques (lutte contre les maux de la prostate et régénération des cellules) », explique-t-elle.
Avec quatre de ses amies, propriétaires de pieds d’anacardier, elles mettent  en place un Gic en 2008. Le groupe commence l’activité avec 30 d’arbres. Après des années d’essais, l’activité a timidement décollé. « Au départ, nous n’arrivions pas à écouler nos marchandises car la noix de cajou était peu connue », raconte-elle.

Par campagne, le Gic produit environ trois sacs de noix, transformés en croquettes et vendus dans des sachets à 1000 F  l’...

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