Noix de cajou: une filière d’avenir

Peu connu par les consommateurs camerounais, le fruit est pourtant réputé sous d’autres cieux pour sa saveur et son fort potentiel économique.

 

L’anacarde. Le nom ne rappelle pas grand chose à de nombreux Camerounais. Seuls les ressortissants du septentrion se rappellent vaguement cette petite pomme charnue au goût sucré. C’est que l’anacardier arbre qui produit l’anacarde ou noix de cajou, pousse essentiellement dans cette partie du pays. En effet, c’est une espèce qui se développe en milieux secs et chauds explique Hayatou Adda Fini, productrice à Garoua. En guise de variétés, on distingue essentiellement le tout-venant cultivé en plantations mixtes et en plantation uni produit comme à Sanguéré près de Garoua où le Fonds national de développement rural (Fonader) avait entrepris une exploitation de 10 000 hectares en 1972. Aujourd’hui, l’Agence nationale des Forêts (Anafor) en exploite 580.
D’après une étude de la Giz datant de 2014, les surfaces cultivables varient entre 0,125 et 4 hectares. Pour le cas des principaux bassins de production que sont les départements de la Benoué, du  Diamaré, du Mayo Louti, du Mayo Danaï, du Logone et Chari et du Faro entre autres, la Giz a dénombré 716 pieds d’anacardier pour une production de 580 tonnes.
Soit environ 36 tonnes de noix brutes. Par manque de moyen, beaucoup de producteurs se lancent dans l’exploitation artisanale de cette denrée d’où la faible production.
Dans d’autres pays d’Afrique, l’anacarde a pourtant contribué à booster le potentiel économique. A titre illustratif, la GIZ cite la...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie