Circulation à Yaoundé: au rythme des embouteillages

Partir d’un quartier à un autre n’est plus aisé ces derniers temps, malgré la mobilisation des forces de l’ordre. 

Ce vendredi 25 septembre alors qu’il est 8h, l’embouteillage part du lieu dit Brasseries au Carrefour Mvog-Mbi à Yaoundé. Taxis, véhicules personnels sont cloués sur place. Interrogations et cris de colère se font entendre. Fatigué de transpirer sur place, un conducteur jette l’éponge. Le visage froissé, il engage les manœuvres et rebrousse chemin.  Il compte sur l’axe de la « SCDP ». Ici également c’est le même bouchon. « Il y a quoi devant ? », demande-t-il au conducteur venant en face. « Rien mon frère. Il y a seulement l’embouteillage », lui rétorque-t-il. De l’autre côté à Mvan, c’est le haut niveau des bouchons. L’alignement commence peu après la Base aérienne. Ce n’est pas l’absence des forces de l’ordre qui est à l’origine. Les équipes du commissaire de police, El Hadj Adamou Baba, commandant du groupement régional de la voie publique et circulation sont au four et au moulin sur tous les axes. Les voies secondaires ne sont pas en reste. En grand nombre, des policiers règlent la circulation, sous le soleil comme sous la pluie.  Ils évitent que les taximen garent n’importe où. Mais pourquoi toujours autant d’embouteillages ? « Les routes sont étroites.  Yaoundé ne doit plus avoir ces minuscules chaussées. La population augmente tous les jours. Les véhicules également. Si rien n’est fait dans ce sens, la situation va même s’empirer d’ici quelques années », croit savoir un usager.
Presque tous les jours, partir d’un point à un autre à Yaoundé n’est pas aisé, surtout aux heures de pointe. Et aucune zone de la ville n’est épargnée. Du lieu dit « Fin Cimetière Omnisports » à l’Hôpital général, il y a des jours qu’on y pass...

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