Santé de la reproduction: encore une naissance au Chracerh

Un bébé fille a vu le jour hier à Yaoundé, après des chirurgies et de longs traitements administrés à ses parents.

Des larmes. Encore des larmes. Le flot a du mal à s’arrêter. D’ailleurs, Mireille K., jeune maman de 32 ans, ne fait rien pour. Murmurant des actions de grâce et des prières depuis la table d’opération, ses pensées sont entièrement tournées vers ce petit bout d’humain que le Pr Jean-Marie Kasia, administrateur directeur-général du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya  (Chracerh), vient de sortir de son sein.

A quelques pas de là, les vagissements tonitruants du nouveau-né rassurent sur son état de santé. La demoiselle, rose à souhait et qui affiche 3 Kg 100 g au compteur, a de quoi faire la fierté de ses parents, ainsi que celle de l’équipe médicale. Elle et eux, c’est une longue histoire…

Ce bébé se fait désirer effectivement depuis sept à huit ans. Las d’attendre que la nature fasse son œuvre, les parents se déportent, il y a des mois, au Chracerh dont ils ont entendu parler des merveilles. Les examens révèlent chez la candidate maman un certain nombre d’affections qu’il faut au préalable traiter, avant de prétendre à une grossesse.

Le tableau n’est guère plus reluisant, du point de vue médical, chez son conjoint. « Cela semble très facile et même banal pour certains observateurs lorsque l’on parle de naissance ici : ils ne voient que l’accouchement, la césarienne, le bébé. Ce qu’ils ne voient pas c’est toute la prise en charge médicale, le travail scientifique, de recherches qui est effectué derrière. Des séances pendant lesquelles il faut être méticuleux, patient… »...

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