La candidature de S.E. Paul Biya: une assurance tout risque pour le Cameroun

Idées

Les Camerounais ont célébré le 35e anniversaire de l’accession de S.E. Paul BIYA à la magistrature suprême avec faste et ferveur. 6 novembre 1982 – 6 novembre 2017, 35 ans se sont écoulés. Dans la vie d’un homme, 35 ans peuvent paraître à la fois beaucoup alors que dans la vie d’un Etat en construction comme le nôtre, 35 ans ne représentent pas grand-chose, l’Etat étant éternel.

Après 35 ans de pouvoir du Chef de l’Etat, tout le monde peut faire un bilan : le RDPC, les partis politiques de l’opposition, les observateurs indépendants et la communauté internationale.

Mais au-delà du bilan que chacun peut faire suivant sa perception, il y a des points de convergence à souligner et sur lesquels il faut apprécier l’action de l’homme du 6 novembre 1982. Le Cameroun est un pays complexe et compliqué. C’est à juste titre qu’il est appelé «Afrique en miniature ». Gouverner le Cameroun, c’est en quelque sorte gouverner les 54 pays africains.

Quand S.E. Paul Biya accède à la magistrature suprême, les outils de communication ne sont pas ce qu’ils sont aujourd’hui. L’information était taillée sur mesure. Même les pays développés dits démocratiques disposant des médias les plus puissants, ne servaient au monde que des informations contrôlées. Cette pratique est loin d’ailleurs d’être terminée malgré la féroce concurrence des médias électroniques, internet et réseaux sociaux.

Conscient de l’inéluctable évolution du monde, dès 1982, S.E. Paul Biya imprima sa marque et son style de gouvernance fondés sur le binôme Rigueur et Moralisation. Le Chef de l’Etat va mettre l’accent sur les libertés individuelles et collectives. S.E. Paul Biya introduira un mot jadis tabou dans le vocabulaire gouvernemental « la démocratie » et cette démocratie ne pouvait plus s’accommoder avec des anciennes habitudes.
S.E. Paul Biya opta pour une mutation profonde de l’appareil politique.  Le Chef de l’Etat n’a eu besoin que de deux ans seulement pour comprendre que le parti unique n’allait plus survivre. En clair, le Chef de l’Etat a anticipé sur ce que l’on appela il y a quelles décennies "le vent de l’Est".

Le 24 mars 1985 à Bamenda, S.E. Paul Biya décida de la création d’un nouveau parti politique : le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) en lieu et place de l’Union Nationale Camerounaise (UNC). Au lendemain de la création du RDPC, S.E. Paul Biya introduira la pluralité des candidatures aux élections législatives et municipales de 1986. C’était le premier "tsunami politique" du Cameroun. 70% de barons de l’ancien parti unique n’avaient pas survécu à ce vent de changement voulu par le Chef de l’Etat. Ils avaient tous été balayés par les élections démocratiques au sein du RDPC.
Evolution graduelle
S.E. Paul Biya est un homme d’Etat constant et consistant. Il a toujours choisi une évolution graduelle s’agissant de mutations profondes qui engagent la vie de la nation. Le Chef de l’Etat n’aime pas la politique spectacle. La révolution est carnivore ; elle a la triste réputation de dévorer ses propres meneurs. S.E. Paul Biya est un homme d’Etat pondéré et mesuré qui ne cède pas à la pression encore moins à la surenchère.
Les observateurs politiques objectifs reconnaissent que le Cameroun est un pays stable, paisible, respecté et démocratique.

L’unité nationale est un modèle en Afrique. S.E. Paul Biya a fait du Cameroun un pays où vivent en parfaite harmonie toutes les composantes sociologiques et culturelles. Ce n’était pas un pari gagné d’avance tellement les Camerounais sont difficiles, intrigants et sont même passés maîtres dans l’art de fabriquer des mensonges grossiers et grotesques. Mais S.E. Paul Biya, le grand maître, connaît le Cameroun et les Camerounais profondément. Il connait nos habitudes, nos qualités et nos faiblesses.

Et c’est justement pour ces raisons que nos priorités ne sont pas forcément celles du Chef de l’Etat. S.E. Paul Biya est un Chef d’Etat qui sait se mettre au-dessus de la mêlée pour l’intérêt supérieur de la Nation. S.E. Paul BIYA consacre chaque année, chaque mois, chaque semaine et chaque jour de sa vie à bâtir un grand et beau pays, le Cameroun.

Il sait ce qui est bon pour le Cameroun. En 35 ans, il a remporté des victoires qui font le prestige de notre pays. En 1992, S.E. Paul Biya a rejeté les appels à la tenue de la conférence nationale souveraine au Cameroun déclarant solennellement : « la conférence nationale est sans objet ». A ce jour, sept des dix pays africains qui avaient opté pour l’organisation des conférences nationales ont sombré dans des guerres civiles. Le Cameroun n’a pas ratifié le traité de Rome sur la Cour Pénale internationale.  Aujourd’hui, 90% des pays africains qui avaient ratifié ce traité ne veulent plus en entendre parler.

Grâce à ...

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