Un choix douloureux

La réouverture des écoles de Chibok, lundi 3 octobre, est mal perçue par l’association de soutien aux familles des jeunes filles otages du groupe terroriste Boko Haram. Cette association estime que 218 des 276 lycéennes enlevées le 14 avril 2014 au sein de la Government Secondary School (GSS) de Chibok demeurent introuvables. 
Le drame de Chibok a d’ailleurs déclenché une vague d’indignation mondiale et des initiatives telle que la campagne internationale de libération des lycéennes dénommée  «Bring back our girls» (Ramenez-nous nos filles). Cette campagne est notamment conduite par la première dame américaine, Michelle Obama. De même, le gouvernement nigérian a tenté, plusieurs fois, d’obtenir la libération des filles de Chibok, y compris par des négociations. Toutes ces tentatives sont demeurées vaines. De plus, la GSS avait été rasée lors de l’attaque du 14 avril 2014 et n’a pas encore été reconstruite. Ses élèves sont invités à partager les locaux  d’une école primaire avec ceux d’un autre collège également détruit. A  telle enseigne que les élèves des écoles primaires utilisent les salles de classe le matin et les collégiens l’après-midi. L’association de soutien aux familles des jeunes filles de Chibok croit savoir  que les structures d’accueil étant débordées, il n’est pas nécessaire de gonfler davantage les effectifs des écoles  primaires de Chibok. Qui plus est, cette localité demeure une zone  instable.
Le gou...

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