Bulletin
Le pape François sait que le séjour qu’il effectue du 27 novembre au 2 décembre prochain en Birmanie et au Bangladesh n’est guère aisé. Parce qu’il a choisi de consacrer ce 21e voyage apostolique hors d’Italie à la survie de la minorité musulmane des Rohingyas.
La tragédie vécue par cette communauté est unique et particulière. Depuis le 25 octobre dernier, les affrontements qui opposent les musulmans et les boudhistes birmans ont poussé les Rohingyas à fuir massivement le pays où ils étaient installés et à élire domicile au Bangladesh.
Depuis lors, plus de 270.000 membres de cette communauté y vivent dans des conditions difficiles. En réalité, les violences religieuses n’ont fait que renforcer la diabolisation des Rohingyas. Puisque cette minorité musulmane n’a pas été reconnue comme faisant partie des 135 ethnies faisant partie de la Birmanie en vertu de la loi de 1982 instaurée par le régime militaire.
De fait, cette loi transformait les Rohingyas en apatrides tandis que leur présence, dans la région de l’Arakan en Birmanie, est vérifiée depuis plusieurs siècles selon certains historiens .D’autres pensent que les Rohingyas sont des descendants des soldats arabes, mongols, turcs, bengalis, voire portugais convertis à l’islam au XVe siècle.
Les Rohingyas ont si mauvaise presse en Birmanie qu’ils sont perçus comme des immigrés illégaux originaires du Bangladesh voisin et maltraités comme tels. Ils sont aussi tués simplement parce qu&rsqu...
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