C’est la position du Conseil de sécurité des Nations unies qui s’est réuni mardi sur la question.
Depuis la dénonciation des traitements inhumains dont sont victimes les noirs africains en Libye, toutes les options pour lutter contre l'exploitation des migrants sont en discussion. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) réclame dans un premier temps la fermeture des camps de détention libyens.
Par ailleurs, l’OIM souhaite le rapatriement rapide dans leurs pays d’origine des plus de 15 000 migrants qui sont détenus en Libye dans les centres gérés par le gouvernement libyen.
Mais ils seraient beaucoup plus nombreux aux mains des trafiquants et des réseaux de passeurs contrôlés par des milices. Pour William Lacy Swing, directeur de l'OIM, la situation des migrants en Libye est une catastrophe humanitaire d’envergure.
Pour lui, c’est depuis le mois d’avril 2017 que l’OIM a commencé à dénoncer la traite des esclaves qui avait cours en Libye. Malheureusement, cette dénonciation n’a eu que peu d’écho avant le documentaire de CNN qui a porté ce scandale sur la scène mondiale.
Pour le directeur de l'OIM, au-delà de l’indignation et des discours, la priorité est désormais de démanteler les réseaux des trafiquants. Il faut une opération d'envergure pour sauver des vies, a-t-il plaidé.
Il a notamment demandé aux autorités libyennes d'autoriser l'ONU à vider les centres de détention et à rapatrier sur une base volontaire, les migrants dans leurs pays d'origine ou dans un pays tiers.
Mais cette opération nécessite des fina...
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