La crise des migrants, forcément…

Le sujet pouvait difficilement être évité. Et chacun y est allé de sa proposition hier à l’ouverture du sommet Union africaine-Union européenne.

Le scandale de la vente aux enchères de migrants africains en Libye est sur toutes les lèvres à Abidjan. Le sujet n’est pas formellement inscrit à l’ordre du jour, mais il est indissociable  d’une politique qui vise à mettre plus de moyens en jeu pour l’épanouissement des jeunes.

C’est ainsi que par glissement naturel, les participants au sommet Union africaine-Union européenne sont bien obligés d’évoquer ce triste épisode. Le drame qui se joue depuis quelques mois en Libye suscite autant d’indignation que d’espoir, comme l’ont exprimé divers intervenants hier à la tribune du sommet.

Côté indignation, l’Union panafricaine de la Jeunesse à travers sa présidente, la Congolaise Francine Muyumba, a exprimé sa colère et sa tristesse. Le Parlement panafricain propose quant à lui, une enquête internationale pour crimes contre l’humanité, sur les graves événements en question.  Passé ces nouvelles réactions de désapprobation, Africains et Européens ont bien conscience de leur implication dans les causes du drame, mais aussi dans la recherche de solutions.

C’est le président du Conseil européen qui prend les devants. Donald Tusk joue la carte de la franchise : « Nous devons ensemble assumer nos responsabilités ». Traduction : des solutions communes seront forcément plus efficaces, au-delà du vœu général de mettre un terme à l’ignoble esclavage et de mettre en branle la justice internationale pour punir les auteurs. Alassane Ouattara préconise des mesures urgentes et vigoureuses pour démanteler les réseaux de passeurs.

Reste à espérer maintenant que ce tollé général suscite des actions rapides et efficaces. « Notre sécurité dépendra de notre capacité à régler la crise...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie