Pension et scolarité: la tolérance administrative au programme

 Dans les écoles et lycées, les pouvoirs publics veulent d’abord que les parents laissent venir leurs enfants en toute confiance et sécurité.

La reprise des classes est effective dans le Nord-Ouest, malgré les menaces et les incendies. A la Presbyterian Secondary School (PSS) Bafut dans la Mezam, où un dortoir de filles est parti en fumée quelques jours auparavant, CT a constaté que 806 élèves étaient bien en classe le lundi 27 novembre 2017.

Un jour pourtant annoncé « ville morte » par des activistes sécessionnistes. Au campus de l’université de Bamenda à Bambili (arrondissement de Tubah), « les cours n’ont jamais connu d’interruption depuis la rentrée académique, grâce à la présence dissuasive des forces de police et de gendarmerie », souligne l’étudiante Cordelia Che.

Une sérénité à l’origine de la forte affluence notée mardi 28 novembre 2017 au lieu-dit « Mile Two Nkwen », où les étudiants versent leurs frais d’inscription et de scolarité dans un établissement financier.

Un tel engouement pour payer la pension, c’est ce à quoi aspirent aussi les responsables d’établissements du secondaire de la région. En effet, avec le retour au calme, les effectifs d’élèves remontent petit à petit, tandis que les recettes attendues ne suivent pas.

Au lycée bilingue de Bayelle (Bamenda II), le proviseur, Kum John Nji, affirme que « 1800 élèves sont assidûment en classe depuis la troisième semaine de novembre 2017, mais seulement 400 sont régulièrement inscrits ».

Situation similaire en zone rurale. Notamment à Nkambe (Donga-Mantung), « durant l’année scolaire 2016-2017, le lycée bilingue comptait 1400 élèves sur une capacité de 1800. Et depuis septembre dernier, les effectifs affichent 946 élèves présents pour 61 régulièrement inscrits », souligne le proviseur du lyc&eacut...

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