« En cas de piqûre, il y a dilatation des vaisseaux sanguins »

    Annie Youbissi, Coordonatrice du projet miel, Minepia.

Il y a quelques jours à Douala, un individu succombait des suites de piqûres d’abeilles. Comment comprendre cette situation ?

D’après la science et le vécu quotidien, les abeilles sont des insectes sociables. Elles vivent en colonie et chaque colonie est formée de trois castes constituées d’une seule reine, qui est la reine de toute la colonie. Des milliers d’ouvrières et parfois de faux bourdons qui sont des mâles. Dans la colonie, ce sont uniquement les femelles qui possèdent la glande à venin située au niveau du dernier segment de leur abdomen. Toute ouvrière qui pique un être humain est appelée à mourir dans les minutes qui suivent, parce que le dard s’arrache et son abdomen reste ouvert. Les abeilles émettent chacune un parfum particulier qu’on appelle phéromone pour communiquer, selon qu’il y a une source alimentaire (nectar, pollen…) pour les mobiliser à la collecte ou si elles sont en situation de danger. Les phéromones royales émises par la reine permettent la concentration de la colonie et l’organisation de la vie sociétale.
Par contre, les ouvrières émettent deux types de phéromones à savoir celle de rassemblement, secrétée par la glande de Nasanov, la phéromone d’alarme ou d’alerte produite par la glande à venin qui favorise le déclenchement du réflexe d’attaque chez les autres abeilles.

Quelles mesures peut-on prendre pour qu’un individu ainsi attaqué ne succombe pas à ces piqûres ?

En cas de piqûres d’un seul individu par des centaines d’abeilles, il y a dilatation de tous...

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