Meurtre des Casques bleus en RDC: l’ONU s’indigne

Après la mort de 15 soldats des Nations unies dans le pays, Antonio Guterres demande aux autorités congolaises une enquête approfondie et rapide.

L’indignation est à son comble au sein des Nations unies depuis que quinze Casques bleus ont été tués lors d'affrontements en République démocratique du Congo. Au moins 40 autres ont aussi été blessés lors des combats, d’après les premières informations qui circulent depuis vendredi dernier.

Les soldats de la Mission de Nations unies au Congo (Monusco) auraient été victimes des rebelles ougandais musulmans ADF (Forces démocratiques alliées), l'un des nombreux groupes armés actifs dans la région du Kivu (Est) selon des sources militaires congolaises.

C’est une base de la Monusco tenue par un contingent tanzanien à Semuliki dans la province du Nord-Kivu, qui a été la cible des assaillants. La plupart des soldats onusiens tués étaient Tanzaniens. Des soldats congolais  qui sont arrivés en renfort ont aussi été tués.

A la suite de cette attaque, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé aux autorités de la RDC d'enquêter et « de traduire promptement ces instigateurs devant la justice ». Officiellement, le gouvernement n’a pas encore réagi au sujet de cet incident.

Néanmoins, un porte-parole de l’armée congolaise a fait savoir dès samedi que  c’est l’armée congolaise qui a permis de limiter les dégâts en mettant en déroute les rebelles de l’ADF. Toujours est-il que les circonstances précises de la mort des casques bleus tanzaniens ne sont pas encore déterminées.

Il s’agit de la pire attaque contre des soldats de la paix de l'ONU dans l'histoire r...