Le VPN à la mode

 C’est essentiellement par ce système que les activistes basés à l’étranger contournent les pare-feu pour communiquer avec leurs relais au pays.

Virtual Private Network (VPN). C’est le mot de passe dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ou plutôt, c’est la clé de voûte de la stratégie de communication déployée par la chaîne de commandement des terroristes qui veulent déstabiliser le Cameroun s’appuyant sur les populations de ces régions, depuis que les outils de communication sont mieux contrôlés.

Alors, pour se connecter aux différents réseaux sociaux et recevoir leurs instructions, tous les supplétifs sur le terrain sont obligés de télécharger un VPN sur leur téléphone portable ou sur leur ordinateur de bureau.
Agbor A. est officiellement syndicaliste dans le domaine des transports.

Rencontré le vendredi 1er décembre dernier à Bamenda, il affiche sa sympathie pour la cause sécessionniste. « Grâce au VPN téléchargé gratuitement, on a accès aux réseaux sociaux WhatsApp, Facebook et surtout les vidéos tournées par nos leaders sur YouTube », raconte la source. Via la messagerie des réseaux sociaux, les indications sur les fréquences (très souvent fluctuantes) de la chaîne de télévision pirate SCBC, sont données afin que le plus grand nombre de personnes y ait accès.

En fait, le VPN est à la base de tout à Buea ou Bamenda. Une fois installé sur le téléphone AndroÏd, il offre la possibilité de masquer son adresse Internet Protocol (IP) pour empêcher les sites web de vous traquer. « Quand on veut dialoguer, nous ouvrons les services d’appels sur Facebook Messenger ou WhatsApp via le VPN et nous parlons directement.

Cela évite que nous soyons écoutés si nous utilisions les compagnies locales de téléphonie mobile», révèle Agbor A.

C’est ainsi qu’à travers ces réseaux sociaux, ces activistes ont procédé pour synchroniser les marches du 22 septembre dernier. Pour limite...

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