Une coopération riche et diversifiée

En plus des domaines économiques et techniques, le Cameroun et le Commonwealth entretiennent des relations fortes au plan politique.

L’empreinte du Commonwealth est visible dans le paysage politique et économique au Cameroun. En témoigne, au plan politique, l’appui considérable apporté par cette organisation dans les réformes qui ont marqué le processus démocratique au Cameroun ces dernières années. Les deux parties ont en effet mis en place, en 2002, la Commission présidentielle co-présidée par le secrétaire général de la présidence de la République et l’envoyé spécial du secrétaire général du Commonwealth.

Cet organe ad hoc sert comme une plate-forme au sein de laquelle sont initiées des réformes démocratiquesclés clairement visibles aujourd’hui dans notre paysage politique. Parmi les réalisations majeures auxquelles cet organe a contribué figurent la mise en place de l’Observatoire national des élections en 2003 ; l’élaboration de lois fondatrices ayant entraîné la mise en place de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés en juillet 2004 ; la création en 2006 de la Commission nationale anti-corruption ; la création d’Elections Cameroon en 2008 ; la loi création la chambre des comptes de la Cour suprême ; l’adoption d’un nouveau Code de procédure pénal harmonisé et des réformes au sein de l’administration pénitentiaire.

La crédibilité dont jouit le Cameroun au sein du Commonwealth a conduit à l’élection de plusieurs de ses ressortissants à des postes prestigieux. C’est le cas, entre autres, de l’élection, en novembre 2017, de l’honorable Emilia Monjowa Lifaka comme présidente du Comité exécutif de l’Association parlementaire du Commonwealth.

Bien plus, depuis 1995, le Commonwealth a envoyé plusieurs missions d’observation des élections au Cameroun. Notamment, lors des législatives de 1997, de la présidentielle de 2004, des municipales et législatives couplées de 2002, 2007 et 2013.

En outre, le Commonwealth a offert son assistance technique dans des domaines tels que l’informatisation du système judiciaire, la création d’une banque de données informatisée des détenus ; l’institution d’un système d’audit de la justice ; la formation des magistrats sur les standards internationaux des droits de l’homme ; la campagne de sensibilisation sur les droits des enfants, les violences contre les ...

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