« Chaque sous-préfet est à la tête d’une brigade »
- Par Mireille ONANA MEBENGA
- 19 Dec 2017 13:50
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Joseph Bertrand Mache Njouonwet, préfet du département du Wouri.
Quel regard portez-vous sur le transport clandestin aujourd’hui ?
La situation du transport urbain et interurbain de manière générale donne à réfléchir. Elle est complexe du fait de l’inobservance des règles en matière d’exercice des différents transports. Les différentes réglementations édictées jusque-là ont peine à être mises en oeuvre du fait d’une certaine indiscipline de ceux qui exercent. C’est vrai qu’une action de lutte contre le transport routier clandestin a été enclenchée. Cela doit être conduit par les autorités administratives et accompagnée par les acteurs de ce secteur (exploitants, chauffeurs ou organisations syndicales). Ce que l’on observe, en ce qui concerne particulièrement la ville de Douala, c’est qu’il y a un peu d’opacité dans l’exercice de cette mission, d’autant plus qu’on a plus de clandestins que de réguliers. Évidemment, l’environnement socioéconomique ou sociopolitique semble être le justificatif mais ce n’est pas une raison pour l’inaction. Je dois dire que les transporteurs eux-mêmes sont en partie la cause de ce qui se passe. Chaque fois que des actions fortes sont prises, elles sont obérées par ce syndicalisme à la petite semaine. A la vérité, ce ne sont pas des personnes qui sont mues par l’esprit syndical, c'est-à-dire la défense même de leur territoire, de leur profession.
Quelles sont les actions menées par les autorités administratives ?
Nous ne baissons pas les bras dans le département. Chaque sous-préfet, à la tête d’une brigade, devrait régulièrement accompagner les forces de l’ordre, les responsables syndicaux, l’administration des transports, pour pouvoir réprimer ceux qui ne sont pas en règle. Mais avec la multitude de suggestions, il apparaît difficile dans une ville comme Douala de pouvoir tenir la main. Mais vous avez à un moment donné noté que des actions étaient menées toutes les fins de semaine en direction des véhicules dépourvus de plaque d’immatriculation par exemple. C’est une réponse et ça ne s’arrête pas là. C’est simplement que certaines municipalités ne suivent pas. Ces véhicules interpellés doivent être mis en fourrière avec les suites que cela suppose. Et je dois vous dire que cette opération de répression de véhicules sans plaque d’immatriculation valide a permis d’extirper un nombre considérable de véhicules, surtout dans l’exercice du transport urbain et interurbain. ...
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