Menaces sécuritaires: la justice prend en compte la nouvelle donne

Les chef de cours d'appel du Cameroun et les délégués régionaux de l'administration pénitentiaire planchent depuis hier sur le sujet dans le cadre de leur réunion annuelle.

Ce n’est pas une réunion comme les autres. Du moins, le contexte actuel au Cameroun impose une nouvelle posture. Et les magistrats ont pris cela en compte. Les menaces sécuritaires et les atteintes à la paix sociale ne doivent pas ébranler le fonctionnement de la justice, encore moins celui des prisons.

C’est le sens donné à cette rencontre par Laurent Esso, ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux. En effet, les vingt chefs de Cours d’appel du Cameroun, ainsi que les délégués régionaux de l’administration pénitentiaire sont réunis depuis hier à Yaoundé dans le cadre de leur réunion annuelle. Trois thèmes meublent ces échanges de deux jours.

Le fonctionnement des juridictions et des prisons dans un contexte de menaces sécuritaires et d’atteintes à la paix sociale, ainsi que le rôle de la justice dans le processus électoral au Cameroun. Objectif rappelé par le Minjustice : «Tenir la justice régulièrement informée du contexte dans lequel, en toute indépendance, les magistrats sont appelés à statuer, à rendre des décisions qui ont nécessairement une incidence sur le fonctionnement de l’administration pénitentiaire ».

En effet, Laurent Esso a félicité le professionnalisme, le courage et l’abnégation des magistrats, les personnels judiciaires et ceux de l’administration pénitentiaire, notamment ceux des ressorts des Cours d’appel de l’Extrême-Nord, du Nord- Ouest et du Sud-Ouest, au regard des turbulences observées dans ces zones.

Par la même occasion, il a regretté l’élan de violence injustifié, avec la destruction de certains bâtiments abritant les services judiciaires et de l’administration pénitentiaire. « Ce manque de discernement est une grav...

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