Le Cameroun debout, malgré les épreuves !

Deux Mil Dix Sept. Quelle Année ! À l’image du roseau qui plie mais ne rompt jamais, le Cameroun, sous la conduite sage, éclairée et pondérée du Président Paul BIYA, a su résister aux tempêtes dont certaines, aux allures de mini-tsunami, l’ont considérablement secoué au cours de l’année qui s’achève.

Un regard rétrospectif montre un Cameroun au combat sur au moins quatre fronts :

- Le front du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce qui est communément appelé « crise anglophone » aura été en première ligne des événements à caractère sociopolitique de l’année 2017. Fait marquant, cette crise l’est avant tout pour avoir quasiment détourné les projecteurs de l’actualité de la guerre menée contre Boko Haram. Par la force des choses, cette crise est, pour ainsi dire, venue supplanter le combat contre Boko Haram au-devant de l’actualité, par son caractère pernicieux et les exactions quasi bestiales d’un mouvement sécessionniste dont les porteétendards et autres partisans s’affichent en guérilleros des temps modernes.

Partie de simples revendications que l’on croyait corporatistes, cette agitation a vite fait de se déporter, au fil des jours, sur le champ politique, sur fond de récupération par des extrémistes sans foi ni loi dont le vilain dessein est aujourd’hui mis à nu : la partition du Cameroun. La vilenie des objectifs poursuivis n’a eu d’égal que le durcissement de ton et de position observé malgré les multiples concessions faites par le Gouvernement qui a pourtant su apporter les réponses idoines aux revendications jugées légitimes. Dès lors, les mots d’ordre de grève sauvage, de villes mortes, de boycott des activités scolaires et périscolaires, lancés par ces compatriotes, qui n’avaient plus de justification, ne tenaient désormais qu’à la détermination d’une poignée d’extrémistes, à réaliser une basse besogne totalement opposée aux options choisies par les Camerounais pour une Nation unie et indivisible ; options dont le Président de la République S.E Paul BIYA, est à la fois le fervent garant et l’inconditionnel défenseur. Les images de violences, de crimes et autres actes de destructions perpétrés à Bamenda, à Kumbo, à Wum, à Buea, à Manfe, à Eyumedjok, à Mundemba... depuis quelques mois, par les partisans de ces options politiques contraires au voeu de l'immense majorité des Camerounais, ont essaimé les réseaux sociaux, animé les débats avec un doigt accusateur sur le Gouvernement qui n’aurait pas fait preuve d’ouverture au dialogue. Autant qu’elle est insidieuse, cette argutie devient fallacieuse lorsqu’on sait la panoplie d’initiatives prises par le Chef de l’Etat luimême, pour maintenir le dialogue et ramener le calme.

En témoignent, les missions déployées sur le terrain, la création de la Commission Nationale pour la promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme, la libération d’une cinquantaine de prévenus mis aux arrêts dans le cadre des violences enregistrées dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest. Autant d’initiatives et d’autres dont la contrepartie n’aura été que le regain de violences enregistrées sur le terrain avec des attaques dirigées sur les forces de maintien de l’ordre et les autorités administratives, sorte de défiance à l’Etat. Ce regain de tension a abouti à l’assassinat de gendarmes, militaires et policiers par des extrémistes commandités depuis des bases-arrières étrangères via les réseaux sociaux. Depuis le 30 novembre dernier, le Chef de l’Etat a décidé de siffler la fin de la récréation. Le Président Paul BIYA a en effet opté pour une riposte musclée contre ces « bandes de terroristes se réclamant d’un mouvement sécessionniste », afin que « la paix et la sécurité soient sauvegardées sur toute l’étendue du territoire national ».

- Le front de l’Extrême-Nord. Ici, nos forces de défense sont en passe d'anéantir la secte Boko Haram. Terrassée par la force de frappe de nos braves soldats, Boko Haram est, à ce jour, réduit à perpétrer des attentats- suicides lâches, des enlèvements de villageois et des vols du bétail. Le tribut payé pour cette guerre asymétrique est assez lourd tant sur les plans humain, matériel et financier que sur celui du développement harmonieux de ces régions du pays et de celles avoisinantes ; le Nord, l’Adamaoua et l’Est, notamment.

- Le front de l’Est. Depuis bientôt une décennie, l’afflux massif des réfugiés venus de la République voisine de Centrafrique, non seulement a multiplié par cinq voire par dix, le nombre d’habitants dans certains villages et villes, mais aussi a complètement bouleversé le mode de vie et la quiétude des populations. La situation préoccupe et nécessite un suivi étroit et une vigilance de tous les instants. A cet effet, le Gouverneur de la région de l’Est se veut néanmoins rassurant: «…Les forces de défense et de sécurité font un excellent travail… nous avons maîtrisé plusieurs malfrats ».

- Le front économique. A l’instar des autres Etats de la sous-région Afrique centrale, voire de l’Afrique et du monde, l’économie camerounaise souffre de la chute drastique des cours des matières premières, notamment le pétrole. A cela s’ajoutent les conséquences lourdes de la guerre contre Boko Haram, qui a amputé près de 2% du Produit Intérieur Brut (PIB) de l’économie nationale, selon une estimation du Fonds Monétaire International (FMI). Ces ressources auraient pu servir à faire avancer le pays dans sa marche vers l’émergence à travers la mise en oeuvre de nouveaux projets structurants et une plus grande diversification de l’économie.

Le Cameroun qui rassure

Malgré tant d’épreuves, le Cameroun fait preuve d’une remarquable résilience. Cette résilience est saluée par les partenaires au développement et autres agences de notation financières qui relèvent dans leurs rapports, les bonnes performances et perspectives de l’économie du pays. Standard & Poor's, le FMI et la Banque Africaine de Développement (BAD) sont tous d’avis que le Gouvernement camerounais a déployé des efforts importants en dépit de la difficile conjoncture, pour maintenir positive la courbe de la croissance. Les prévisions pour 2018 la situent à 4,5%. Cette capacité de résistance aux chocs permettra à coup sûr, au pays du Président Paul BIYA, de poursuivre la mise en oeuvre du programme triennal en cours d’exécution et d’améliorer son classement Doing Business. C'est au regard de cette...

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