«Le numérique est une manne inespérée»

Ruben Binam Bikoi, Artiste-arrangeu rproducteur Alizés équateur Records.

Au regard des initiatives que prennent certains artistes pour échapper aux ravages de la piraterie sur l’industrie de la musique, est-il possible de structurer et de développer des concepts dans le milieu artistique local ?

Les artistes ne se laissent pas faire. Ils prennent des initiatives, cherchent et trouvent des solutions pour vivre de leur métier. C’est à force d’initiatives qu’on trouve les bonnes démarches. Tous ceux qui peuvent déjà apporter des solutions pour euxmêmes sont susceptibles de devenir des porteurs de solutions pour les autres. Cela doit être vu d’un bon oeil. Je propose que les solutions qui sont pérennes puissent être accompagnées par les pouvoirs publics. C’est l’une des choses qui manquent à notre pays, pour notre intérêt à tous.

En parlant de solutions pérennes, à quoi pensez-vous exactement ?

De nombreux artistes optent pour les showcase parce qu’ils ne trouvent pas de salle pour s’exprimer. Au lieu d’attendre qu’on les sollicite, ils décident de le faire. En outre, beaucoup travaillent aussi avec des plateformes numériques pour avoir une audience plus importante. On n’a pas suffisamment mûri les propositions de solutions dans ce sens. Des exemples qui permettent à chaque musicien de creuser son sillon. Et c’est positif.

On constate que certains producteurs développent des plateformes de promotion de la musique camerounaise, est ce que cela peut participer à faire vivre l’artiste ?

Oui. Je crois que c’est une démarche porteuse de solutions à moyen et à long terme. Il est surtout question, à travers la création des Pme spécialisées dans les arts et la culture, de mobiliser la jeunesse dans le cadre du vivre ensemble. Tout cela ne peut pas se faire dans le désordre. Il est important ...

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