Centrafrique: trois chefs de guerre jugés

Patrice Edouard Ngaïssona et Rodrigue Ngaïbona, deux chefs rebelles anti-Balaka, et Abdoulaye Hussein, commandant de l’ex-Séléka, comparaissent depuis lundi à Bangui.

Accusés d’avoir commis des crimes de masse entre 2012 et 2016, trois chefs de guerre poursuivis par la justice centrafricaine comparaissent devant la Cour criminelle de Bangui depuis lundi dernier. Les audiences ouvertes dans un palais de justice plein à craquer ont été marquées par un important déploiement sécuritaire, d’autant plus que les trois justiciables sont réputés sanguinaires notoires.

Patrice-Edouard Ngaïssona, présenté comme coordonnateur de la milice anti- Balaka, est accusé d’avoir planifié l’élimination physique de plusieurs civils musulmans à Bangui et Bossangoa. On l’accuse aussi d’incitation à la haine et au génocide de par ses déclarations séditieuses.

Mais, il bénéficie d’une liberté provisoire octroyée en 2015 sur ordre de Catherine Samba-Panza, alors présidente de transition. Quant à Rodrigue Ngaïbona alias Général Andjilo, il est poursuivi pour «voies de fait armées avec lésion, crime de génocide consistant en l’élimination d’un village entier, crime de pillage de guerre».

Arrêté le 17 janvier 2015 à Bouca dans le nord du pays au terme d’un combat rude avec les forces onusiennes, il a été incarcéré à la prison de Ngaragba avant d’être transféré au camp militaire de Roux à Bangui.

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