CPI: l’avenir de Bemba se joue en appel

 La défense réclame l’annulation de la peine infligée à l’ancien vice-président congolais en première instance.

Ouvert mardi, le procès en appel de Jean-Pierre Bemba s’est poursuivi hier à la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI). Présidé par la juge Christine Van den Wyngaert, ce procès vise à écouter et à examiner les arguments de la défense de l’ancien Vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), condamné en juin 2016 à 18 ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, ainsi que ceux de l’accusation.

Cette dernière avait réclamé au moins 25 ans pour l’accusé, âgé de 55 ans, pour les exactions commises par ses hommes du Mouvement de Libération du Congo (MLC) en République centrafricaine entre octobre 2002 et mars 2003.

Incarcéré depuis mars 2018 au pénitencier de la CPI, M. Bemba qui a aussi été condamné à une année supplémentaire et 300 000 euros d’amende pour «subornation de témoin», dénonce une série de «vices de forme» depuis le début de cette procédure. La défense qui demande l’annulation du premier jugement, dénonce une «impartialité» des jurés. «L'approche de la Chambre de première instance vis-à-vis des preuves était déséquilibrée.

Sans aucune raison claire, la chambre a ignoré des preuves importantes sur des problématiques centrales», a déclaré Peter Haynes, avocat de la défense. Du côté d...

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