Touché par l’austérité, le pays connaît une grogne sociale que les autorités tentent de contenir.
Sept ans après la révolution, qui a mis fin au règne de Zine el- Abidine Ben Ali, les Tunisiens ont de nouveau battu le pavé au cours des derniers jours. Cette fois, la mobilisation sociale est inhérente à l’adoption à la fin de l'année dernière, du budget 2018 qui augmente notamment la TVA, les impôts sur la téléphonie ou l'immobilier et certains droits d'importation.
Le texte instaure également une contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et les salaires pour renflouer les caisses sociales. Pour les Tunisiens, ces mesures ne sont pas les bienvenues et ils l’ont bruyamment fait savoir en fin de semaine écoulée, à travers des manifestations dans plusieurs villes du pays. Certaines de ces manifestations ont dégénéré et plus de 800 personnes ont été arrêtées.
Mais après avoir réagi fermement dans un premier temps et promis des représailles contre les fauteurs de troubles, le gouvernement a annoncé des réformes. Mohammed Trabelsi, le ministre des Affaires sociales, a ainsi annoncé que le gouvernement proposait d'augmenter les prestations sociales de plus de 50 milliards FCFA.
Ce...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)




Commentaires