Regard
Le 5 janvier dernier, un communiqué du président de la Commission nationale anti corruption (CONAC) portait à la connaissance du public que des cas d’arnaque par de faux agents de cette institution se multiplient à travers la République.
Une mise en garde qui intervenait ainsi, après de nombreuses autres, de la part de cette structure placée sous l’autorité du président de la République et qui a pour missions, entre autres, de suivre et d’évaluer l’application effective du plan gouvernemental de lutte contre la corruption, de mener toutes études ou investigations et de proposer toutes mesures de nature à prévenir ou à juguler la corruption, pour ne citer que celles-là.
Des mises en garde qui ne semblent pourtant pas dissuader de nombreux Camerounais de s’engager dans cette voie délicate et dangereuse que constituent la corruption, le faux, l’arnaque et toutes ces autres déviances qu’est censée combattre la CONAC.
Il convient, hélas de noter aujourd’hui que la Commission nationale anti corruption n’est pas la seule structure victime de ces malfaiteurs qui tentent toujours de profiter de la naïveté de certains pour les spolier de leurs biens. Institutions, hautes personnalités et autres font de plus en plus les frais de ces pratiques malsaines. Le mode opératoire varie désormais d’un criminel à un autre.
Tout est mis en oeuvre pour parvenir à ses fins. Dans le cas de la CONAC, il convient de souligner que les faits décriés portent très souvent sur de prétendus représentants régionaux de cette structure. Le président Dieudonné Massi Gams a beau insister sur le fait que la structure qu’il dirige ne comporte pas de démembrements territoriaux, rien n’y fait. A côté des méthodes dénoncées par le président de la CONAC, d’autres pratiques, très courantes elles aussi, ont vu l...
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