Le nécessaire compromis

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En réitérant avant-hier son opposition à une médiation américaine, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a confirmé l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix israélo-palestinien.

S’il est clair que le conseil central de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) de dimanche dernier était particulièrement attendu pour ouvrir de nouvelles perspectives sur le conflit israélopalestinien qui dure depuis environ 70 ans, il est surtout établi que la décision américaine du 6 décembre dernier de reconnaître Jérusalem comme la capitale de l’Etat d’Israël n’a pas fait l’unanimité.

C’est ainsi que les dirigeants musulmans réunis en sommet extraordinaire à Istanbul en Turquie, le 13 décembre dernier, avaient appelé à reconnaître Jérusalem-Est comme la capitale de l’Etat palestinien.

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) réuni le 8 décembre 2017, à la demande de 8 pays, avait condamné la décision américaine comme n’étant pas conforme aux résolutions onusiennes.

Dans le même sillage, l’Assemblée générale de l’ONU avait adopté, le 21 décembre 2017, à une large majorité une résolution condamnant la reconnaissance américaine et rappelant la solution à deux Etats voisins vivant en paix avec ...