Communication: la régulation du secteur en débat

Les membres du Réseau des instances africaines ont entamé des rencontres de libre échange hier avec les groupes de média et d’organisations socio professionnelles.

Le grand défi des régulateurs dans le secteur de la communication reste de faire respecter l’éthique et la déontologie dans l’univers médiatique africain. Une mesure que bon nombre d’organisations socio professionnelles et des médias n’apprécient guère au Cameroun.

Et du coup, cette situation met à mal le mariage entre régulateurs et régulés à travers le non-respect des sanctions infligées par le Conseil national de la communication (CNC).

Des problèmes qui ne sont pas propres au Cameroun au regard des échanges libres menés hier entre les présidents des instances africaines de régulation de la communication d’Afrique rassemblés dans un réseau (RIARC), avec les organisations socio professionnelles et des médias.

Venus entre autres du Ghana, du Niger, du Maroc et du Togo, ils ont pour mission l’information et le contact avec les maillons de la chaîne impliqués dans cet univers. Ceci dans la perspective de l’organisation de la 9e conférence des présidents au cours de laquelle, le Cameroun prendra le flambeau et du 20e anniversaire du RIARC.

Deux évènements qui se tiendront en décembre prochain au Cameroun. Avec les membres du bureau de l’Association des radios et télévisions libres du Cameroun (ARTLC), la délégation du RIARC conduite par son président Nana Kwasi Gyan Apenteng a échangé sur les difficultés matérielles qui compromettent le fonctionnement efficace du CNC au Cameroun. C’était en présence du président du CNC, Peter Essoka.

Des difficultés inhérentes au peu de considération que certains organes de presse affichent à l’égard de cette instance de régulation des médias. « Nous avons pourtant besoin que quelqu’un nous rappelle à l’ordre. Et pour que la régulation marche, le régulateur doit organis...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie