Détention dans les prisons: le plan d’action national en évaluation

Une rencontre de restitution y relative s’est ouverte hier à Yaoundé. Avec un accent tout particulier sur l’humanisation et la protection des droits des détenus.

Une rencontre nationale de restitution des résultats du projet d’humanisation des conditions de détention et de protection des droits des détenus dans les prisons de Yaoundé, Douala, Bafoussam, Garoua et Mbalmayo, s’est ouverte hier à Yaoundé. Organisée par l’Ong catholique italienne Centro Orientamento Educativo (COE), le Centre d’orientation éducative du Cameroun (COECAM), la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (CNDHL) et l’Union européenne (UE), sous le parrainage du ministère de la justice, elle avait pour thème :

«Promotion et protection des droits de l’Homme et du détenu au Cameroun : expérience et contribution du COE et du COECAM à la mise en oeuvre du plan national d’action de promotion et protection des droits de l’Homme au Cameroun (2015-2019) ».

Pour la réprésentante du ministre d’Etat, ministre de la Justice garde des sceaux, madame Sylvie Mankentsop Wamba, c’est une rencontre pertinente, qui donne l’occasion à tous, de prendre véritablement conscience de l’importance de l’amélioration des conditions de détention des détenus.

C’est une priorité du gouvernement. Un accent est ainsi mis sur l’assainissement, la santé, l’alimentation. En 2013, deux milliards de F étaient consacrés à la ration. En 2017, on était à plus de trois milliards.

Le nombre de personnels de santé est en net accroissement. Objectif : parvenir à l’appropriation par tous de l’importance de l’humanisation des conditions de détention, et enraciner la culture des droits de l’Homme en tout un chacun. L’homme libre d’aujourd’hui, est peut-être le prisonnier de demain.

Chacun doit donc y mettre du sien. Mats Liljifelt,...