Bulletin
L’ouverture du procès contre l’ancien chef anti-balaka, Rodrigue Ngaïbona, mardi dernier, n’est guère surprenante. On sait que les anti-balaka et les ex-séléka ont été les principaux instigateurs de la crise aiguë qui a ébranlé la République centrafricaine de 2013 à 2016. Ces groupes armés ont mis le feu aux poudres et semé la zizanie parmi les populations centrafricaines sous le fallacieux prétexte de protéger les adeptes de certaines religions contre d’autres.
Divers appels au cessez-le-feu leur ont été lancés, notamment le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). Sans succès. Non seulement les fauteurs de troubles n’ont pas respecté les appels du gouvernement centrafricain et des troupes internationales oeuvrant pour la normalisation du pays, mais aussi et surtout ils ont continué à torpiller le processus de paix en générant d’autres escadrons de la mort. Le procès de Rodrigue Ngaïbona n’est que justice.
Il faut bien qu’il réponde des assassinats, des vols aggravés, de l’association de malfaiteurs et de la détention illégale d’armes et de biens dont il est accusé. Au-delà de la condamnation aux travaux forcés à perpétuité requise contre l’ancien chef anti-balaka par le procureur général de la Cour criminelle de Bangui, il y a lieu de re...
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