« Il faut aller pas à pas »

 Nicoletta Mariolini, Déléguée fédérale suisse au plurilinguisme.

Avant votre venue au Cameroun, que saviez-vous de ce pays au sujet du plurilinguisme?

En préparant mon déplacement, j’ai travaillé avec l’ambassade suisse de Yaoundé. J’ai aussi personnellement rencontré l’ambassadeur du Cameroun à Berne, qui m’a expliqué la situation du Cameroun. Donc, j’avais quelques points de repères. Mais on ne peut pas dire qu’on connaît un pays sans avoir approfondi les termes de l’étude et les questions particulières avec les autorités locales, comme c’est le cas maintenant et dans les prochains jours.

Dans ce cas, qu’est-ce que l’expérience suisse peut apporter au Cameroun?

La Suisse se caractérise par trois langues officielles et une quatrième langue nationale. C’est une situation qui nous demande de faire des efforts pour garantir les droits linguistiques à tout le monde. Garantir également une représentation équilibrée au sein de l’administration. Dans le cadre de cette visite, je pense qu’il est prématuré de dire ce que la Suisse peut apporter. Il faut aller pas à pas. C’est le tout premier pas que nous venons de poser. Dans trois ou quatre jours, nous saurons ce que nous pouvons partager en termes d’échange d’exp&e...