Partis politiques: des alliances à l’épreuve

L’heure est visiblement aux rapprochements ou à l’évaluation des alliances existantes, qui ont parfois du mal à résister aux intérêts personnels de certains acteurs.

sera une importante année électorale. Dixit le président de le République. Paul Biya s’adressait ainsi à ses compatriotes dans son message de fin d’année 2017, confirmant ainsi les attentes des uns et des autres par rapport au calendrier électoral.

Si aujourd’hui il n’est pas encore possible de dire avec certitude les scrutins qui seront organisés dans notre pays, force est néanmoins de constater que les formations de l’espace politique national sont en mouvement en prévision de ces échéances annoncées.

Une ferveur qui n’a peut-être pas attendu l’annonce du chef de l’Etat du 31 décembre dernier. C’est ainsi que sont nées, ci et là, diverses tentatives de rapprochement entre formations politiques, entre candidats déclarés à telle ou telle autre élection.

De nombreuses alliances ont vu le jour depuis de nombreux mois. On entend ainsi parler du Pacte républicain, regroupant un certain nombre de partis politiques, dont les plus en vue ont pour nom, l’Union démocratique du Cameroun (UDC), l’Alliance des forces progressistes (AFP), l’Union pour la fraternité et la prospérité (UFP)…

A côté de celui-ci, et plus près chronologiquement de nous, l’on a vu émerger « la plateforme pour une nouvelle République » dont l’ambition est de porter la candidature d’un postulant à la prochaine élection présidentielle.

Sa composition, un ensemble hétéroclite de partis politiques,  certains plus connus que les autres : on y retrouve une fois de plus l’Alliance des forces progressistes (AFP), le Parti socialiste démocratique uni (PSDU), le Parti national des patriotes camerounais (PNPC), ou encore le Front populaire pour le développement (FPD), voire le Bloc pour la reconstruction et l’indépendance économique du Cameroun (BRIC).

Annoncés partant dans cette coalition, certains partis politiques ne se sont pas reconnus dans l’engagement de leurs responsables au sein de cette structure. C’est le cas de l’Union des populations du Cameroun (UPC), dont l’un des vice-présidents du Comité directeur a pris part aux travaux de ce regroupement, ou encore de l’UFP qui vient de voir son président national s’opposer à l’utilisation du sigle de sa formation politique au sein de ce mouvement par l’un de ses membres.

Rien de nouveau, serait-on tenté de dire, lorsque l’on se rappelle qu’en vue de la présidentielle de 2004, l’on avait déjà assisté à une tentative de regroupement de partis comme le Social Democratic Front (SDF) et l’Union démocratique du Cameroun (UDC), qui avaient ...

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