Promotion de la culture africaine: plaidoyer pour une journée mondiale

 Hier, trois chefs traditionnels de l’association Intercultural Group of Traditional Chiefdoms ont porté leur message hier à la Sopecam.

Ils espèrent faire bouger les lignes, mais surtout les mentalités. Dans la prise en compte de la culture africaine dans le quotidien et la perception des Camerounais, jeunes ou âgés. C’est en filigrane le message porté par trois chefs traditionnels.

Sa Majesté Assiga Alphonse, président des chefs traditionnels de Yaoundé III, S.M. Essombey Ness, chef traditionnel de Sodiko-Douala et S.M. Mafany Njie Martin de Liongo-Buea, ont effectué une visite de travail hier à la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam). A cette occasion, ils se sont entretenus avec Shey Peter Mabu, le directeur général adjoint de la structure.

Au cours des échanges, les chefs traditionnels qui représentent l’association baptisée Culutrac (Intercultural Group of Traditional Chiefdoms) ont expliqué leur ambition de faire inscrire la date du 24 janvier comme journée mondiale de la culture africaine.

Au moins, un pas est déjà franchi, selon eux, avec la signature à Khartoum le 24 janvier 2006, de la Charte de la renaissance culturelle africaine par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine.

En attendant sa ratification par le Cameroun, les chefs traditionnels envisagent des activités allant déjà dans ce sens.

« Nous souhaitons les changements dans les habitudes. Que chaque 24 janvier, on invite par exemple les élèves à se vêtir d’une tenue traditionnelle pour aller à l’école. Ou encore que dans les journaux, on rédige même un articl...

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