Affaire Pétrobras au Brésil : Lula ne s’avoue pas vaincu

Condamné à plus de douze ans de prison pour corruption et blanchiment d’argent, l’ancien président entend toujours être candidat à la présidentielle d’octobre.

Après sa condamnation à douze ans de prison pour corruption et blanchiment d’argent mercredi par la justice brésilienne, Luiz Inacio Lula da Silva n’entend pas baisser les bras. L’ancien président du Brésil a fait savoir qu’il compte user de tous les recours possibles pour ne pas se retrouver derrière les barreaux.

Candidat déclaré à l’élection présidentielle d’octobre 2018 qu’il compte remporter, M. Lula, soutenu par son successeur, Dilma Rousseff, elle-même déchue le 31 août 2016 pour corruption dans l’affaire Pétrobras, entend mener cette bataille judiciaire jusqu’au bout.

«J’ai 72 ans, mais l’énergie d’un homme de 30 ans et la tension d’un homme de 20 ans», tient-il à rassurer. Ses avocats ont d’ores et déjà annoncé qu’ils vont saisir toutes les voies pour retarder les choses.

Mercredi, la Cour d’appel de Porto Alegre dans l’Etat de Rio Grande do Sul, a alourdi sa peine dans le scandale Pétrobras. Condamné en première instance à neuf ans et demi de prison en juillet 2017 pour corruption, l’ancien chef de l’Etat brésilien a vu le verdict passer à douze ans et un mois en appel. Deux des trois juges ayant confirmé sa culpabilité.

Ce dernier est accusé d’avoir reçu un triplex en guise de pot-de-vin de la part d’une entreprise de BTP citée dans le vaste scandale de corruption Pétrobras, le groupe pétrolier public, dont les caisses ont été pillées par de nombreuses personnalités de tout bord.

Avec cette nouvelle condamnation, l’avenir politique de ce candidat déclaré ...