Artisanat minier: des femmes en or

Dans les chantiers d’exploitation de l’or ouverts à l’Est, elles sont nombreuses dans la recherche de pépites et dans la transformation, pour soutenir leurs familles et asseoir leur autonomie financière.

L’appel de l’or a tenté plus d’une femme à l’Est. En effet, sur plusieurs chantiers de l’artisanat minier ouverts dans la région, les dames ont flairé le bon filon. Elles sont de plus en plus nombreuses à l’ouvrage et sans complexe dans la filière. Beaucoup en ont d’ailleurs fait leur métier. Çà et là, certaines se faufilent ou travaillent aux côtés des hommes, avec leurs outils de fortune.

« Elles sont majoritaires dans les finitions, surtout le lavage de l’or», constate Gabriel Yadji, délégué régional des Mines à l’Est. Le frémissement est plus prononcé à Bétaré-Oya, Kolomine, Nandoungué, Béké, Kambélé où on exploite l’or de manière artisanale depuis des lustres. Dans la ville de Batouri, l’association Kawtal a été créée pour défendre les intérêts des dames qui font dans ce secteur jugé porteur.

De par leur activité, elles veulent contribuer au développement de leur foyer, de leur localité et partant, de leur pays. Elles se contentent souvent de remuer les sols, souvent déjà ouverts par des exploitants mieux équipés. « Nous cherchons les pépites, pour les relaver et jouer notre rôle d’agent de développement», explique la technicienne supérieure.

Elle et ses sœurs font recours aux matériels encore rudimentaires. Les barres à mine, pelles, seaux et autres. Ce qui ne leur permet pas d’être au top et d’en tirer les plus grands dividendes. Même si certaines, comme Charlotte Mandeng Doko, sont allées au-delà du creusage. Cette dernière, âgée de 26 ans, a en effet réussi le p...

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