Hier, la déléguée fédérale suisse au plurilinguisme a partagé l’expérience de son pays avec les étudiants de cette institution au sujet de la décentralisation et de l’usage des langues.
Au-delà d’une leçon, c’était un partage. De la complexité quotidienne, de la diversité culturelle et linguistique, mais surtout de la souplesse dans la gestion d’un pays à la population diversifiée. Nicoletta Mariolini a donné des détails sur la vie en Suisse.
Hier, la déléguée fédérale suisse au plurilinguisme a entretenu les étudiants de l’Institut des Relations internationales (Iric) sur un sujet ayant pour thème : « Vivre ensemble : langue, culture et décentralisation Dialogue entre le Cameroun et la Suisse ».
De cet exposé, on retiendra que la Suisse, c’est 26 cantons, plus de 1000 communes, trois langues officielles (allemand, français et italien) et une quatrième (romanche) qui s’impose peu à peu. Contrairement au Cameroun, chaque canton en Suisse utilise une seule langue officielle pour le travail.
« La Suisse est le résultat d’un processus historique, mais pas d’unification. Au fond, il n’y a jamais eu une volonté d’unification venant du haut. Cela a été la volonté de la base avec trois cantons, ensuite les autres ont suivi », a relevé Nicoletta Mariolini, pour montrer la différence avec le Cameroun.
De la même manière, elle a expliqué la mise en œuvre du fédéralisme dans ce pays. Par exemple, tous les textes et décisions relevant de la Constitution sont systématiq...
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