Une désobéissance nocive

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La prestation de serment, du leader de l’opposition kenyane, Raila Odinga, comme «  président élu » du Kenya, avant-hier,  est un acte symbolique, sans valeur juridique.  Parce que le dirigeant de la coalition de l’opposition n’a pas été élu président de la République du Kenya au cours la dernière  présidentielle. Ni au cours de ses précédentes tentatives.

Le sort avait pourtant failli être favorable à Raila Odinga lorsque le 8 août  2017, la Cour suprême avait annulé le scrutin présidentiel pour des irrégularités constatées dans le circuit de transmission des  résultats à la suite d’un recours introduit par le candidat de l’opposition. Celui-ci avait alors conditionné son maintien en compétition électorale à la mise en œuvre de profondes réformes.

Les mutations opérées par les autorités kenyanes avaient semblé insuffisantes pour  Raila Odinga . Il avait  décidé de boycotter la présidentielle du 26 octobre 2017 ouvrant ainsi un boulevard au chef de l’Etat kenyan, Uhuru Kenyatta, pour se faire réélire à la tête  de l’Etat avec 98 % des  voix quoiqu’avec une faible participation de l’ordre de 38%.

Le dirigeant de l’opposition ne peut donc pas continuer à se prévaloir de ses propres turpitudes.  Il ne peut pas prétendre avoir gagné une élection à laquelle il n’a pas participé. De même,  il n’est pas qualifié pour contester la réélection du président Uhuru Kenyatta qui a respecté le processus électoral  jusqu’au bout.  De ce point de vue, l...

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