Maroc-Nigeria : la bataille finale

 Pour inscrire leur nom pour la première fois au palmarès du CHAN, les deux équipes ne se feront pas de cadeaux dimanche à Casablanca.

La 5e édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2018) va connaître son épilogue le 4 février, avec la finale qui va opposer l’équipe du Maroc  a celle du Nigeria. A la veille de ce choc, tous les observateurs s’interrogent sur l’identité  de l’équipe qui va succéder à la RDC, tenante du titre.

La principale motivation pour les deux finalistes se résume en un objectif quasi-obsessionnel : inscrire son nom pour la première fois au palmarès au tournoi réservé aux joueurs locaux évoluant en Afrique. On peut  s’étonner à ce propos que certaines sélections africaines de premier plan n’aient pas réussi jusqu’ici à le faire. C’est le cas des deux pays, tous qualifiés pour la prochaine Coupe du monde en Russie, mais qui courent toujours derrière leur premier CHAN.

La confrontation de dimanche au Complexe Mohammed V de Casablanca offre donc une formidable opportunité à chacun des prétendants au sacre final d’entrer dans les annales de la compétition pour la première fois. Pour s’imposer, il va falloir exploiter à bon escient ses atouts et ses faiblesses.

Le Maroc qui s’est fait peur en demi-finale âpres l’égalisation libyenne, croit dur comme fer à sa bonne étoile. Depuis le début de la compétition le 13 janvier dernier, les Lions de l’Atlas ont effectué un parcours sans faute, en terrassant tous leurs adversaires, hormis le Soudan.

C’est dire que les 5 victoires enregistrées jusqu’ici ont de quoi les galvaniser davantage et renforcer leur sentiment d’invincibilité. Malgré quelques déchets au milieu de terrain et en défense, le coach marocain Jamal Sellai, peut miser sur la solidité d’un effectif encore au grand complet et le réalisme d’une ligne d’attaque prolifique (deux buts par match en moyenne) conduite  par Adouba El Kabi, auteur d’un doublé en demi-finale et qui figure en tète du classement des buteurs avec huit réalisations en cinq matchs.

D’autres joueurs peuvent faire la décision à l’instar de Sadi, décisif en quarts ou Walid El Karti qui a provoqué et transformé le...

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