CHAN 2018: des hauts et des bas

 Sans être flamboyante, la compétition 2018 a tenu ses promesses.

C’est au pied levé que le Maroc a accepté d’abriter la 5e édition du CHAN, après que la compétition a été retirée au Kenya pour défaut de préparation. Si on prend en compte le contexte dans lequel s’est faite l’attribution et les contraintes d’ordre pratique induites par cet engagement, on ne peut faire la fine bouche sur les succès enregistrés en un temps assez réduit.

Côté organisation, la compétition a été globalement réussie. Aussi bien sur le plan de l’accueil et de l’hébergement des différentes délégations. Rien de surprenant pour un pays à vocation touristique, qui accueille plus de 8 millions de visiteurs par an. Si toutes les villes d’accueil sont dotées de sociétés de transport public de masse par bus, par train ou par tramway (Casablanca) on a déploré parfois, comme dans le groupe d’Agadir, l’absence d’un service de navette reliant le centre-ville au Grand Stade pourtant situé à plusieurs kilomètres. 

La fonctionnalité des stades et la qualité des pelouses ont eu un impact positif sur le jeu et la beauté du spectacle offert sur le terrain. Mais certains observateurs sont restés sur leur faim. Regrettant parfois la piètre qualité du jeu lors de certains matchs. Ce qui semble traduire le faible niveau de quelques équipes qualifiées, sur le double plan technique et tactique.

Le CHAN étant réservé exclusivement aux joueurs évoluant en Afrique, d’aucuns ont vite déduit qu’il s’agit d’une compétition de second ordre (par rapport à la grande CAN), avec des performances au rabais. Cette  situation peut s’expliquer par l’amateurisme des joueurs et les lacunes de leurs championnats nationaux respectifs. Néanmoins, on peut observer, a l’heure du bilan, que le CHAN 2018 a eu des hauts et des bas.

Coté satisfaction, quelques équipes de  tradition ont confirmé leur statut. C’est le cas du Soudan, de la Libye, du ...

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