Méditations d’un jeune

« Soliloques », recueil de poésie du jeune Louis Walther Mouelle, vient de paraître aux éditions AfricAvenir.

L’atmosphère des poèmes de Louis Walther Mouelle baigne dans la fraîcheur. Fraîcheur dans les idées, fraîcheur dans le style, traduit par des mots pourtant usités tous les jours. Fraîcheur dans les thèmes choisis et développés par un adolescent forcé très tôt à l’expatriation par la maladie.

Fureur, jour, la lune, devoir, un médecin amoureux, la vie, les larmes, le monde, la modernité, le mérite, la terre… font poser à l’auteur un regard neuf, différent des autres sur les réalités du monde. Extrait. « La fureur et la haine sont amies. Toutes deux peuvent détruire une vie. La fureur et la colère sont soeurs. Toutes deux laissent de la rancoeur. La peur est la cousine de la fureur.

Toutes deux n’ont pas de coeur. La fureur est une fleur. Le noir est sa couleur. Le surnom de la fureur est la rage. Elle ne nous laisse pas tourner la page. Elle ne peut être enfermée dans une cage. Elle détruit tout sur son passage. La fureur n’est pas la force.

La furiosité n’est pas la supériorité. La furiosité rend féroce. La fureur met en danger.» Sans rechercher des effets de style, l’auteur va droit au but pour exprimer ses pensées. Un besoin de sortir tout ce qu’il a de bouillonnant dans son intérieur, dans son coeur.

A peine âgé d’une quinzaine d’années, ce jeune auteur impressionne par la manipulation aisée de la langue et des mots. Alors que...

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