Ecorchés vifs de l’accident ferroviaire, beaucoup sont toujours en pleine reconstruction de leur vie.
Au quartier Nsam, en face de la SCDP, résidence famille Noah. Elle a perdu deux enfants. Nkodo Giscard Roland, 18 ans et Tsogo Jeanne Marlyse, 12 ans à l’époque des faits. Le couple Célestin et Lucie Noah, n’a pas oublié. Dans leurs regards, du dépit, de la frustration. Le temps a passé depuis le 14 février 1998, et Lucie Noah espère toujours voir les pouvoirs publics se pencher « véritablement » sur la question.
Assise en face d’elle, Essouma Nicole. Elle aussi se souvient de son fils, Essomba Guy Célestin mort dans la catastrophe, lui laissant un petit-fils âgé aujourd’hui de 20 ans, et qui l’écoute parler.
Son autre fils, Essomba Mvogo Thomas Claude fait son entrée. Lui, s’est retrouvé sur les lieux du drame pour venir en aide à certains. Résultat, un pied brûlé qui demande à être opéré. Titulaire d’un baccalauréat obtenu au lycée de Mbalmayo, il n’a plus rien fait jusqu’à ce jour, depuis un concours manqué à l’Esstic, recalé à l’oral.
« Je suis fatigué de raconter la même histoire. Cela ne m’a rien rapporté depuis vingt ans », lâche-t-il après un long moment d’hésitation. « J’ai 48 ans aujourd’hui et personne ne m’est venu en aide. C’est ma mère qui se bat pour mes soins ».
Estelle Amombo, 12 ans au moment des faits, a eu plus de chance. Avec peine et émotion elle revient sur ce 14 février 1998. « J’ai été brûlée et heureusement prise en charge par le Cerac, des premiers soins à la ré&eacu...
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