« Les élections se dérouleront partout convenablement »

René Emmanuel Sadi, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Monsieur le ministre, quel est l’état d’esprit dans le commandement territorial au moment où le Cameroun s’apprête à organiser l’élection des sénateurs?

Il faut dire une première chose, à savoir que le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation est naturellement partie prenante dans l’organisation matérielle et logistique des élections. C’est ce que prévoit la loi. Elecam étant l’organe principal qui a en charge l’organisation et la conduite des élections dans notre pays. Mais en référence à la loi, le MINATD a obligation d’accompagner Elecam dans ce processus. C’est-à-dire que nous devons lui apporter l’encadrement nécessaire. Au niveau central, nous avons une structure de collaboration avec Elecam qui se réunit périodiquement pour examiner toutes les questions relatives à ces élections. Bien évidemment, en amont, avant que nous arrivions à ce stade, vous pouvez imaginer que nous avons eus des rencontres avec cet organisme pour nous accorder sur les mesures à prendre en vue de ces élections, notamment les élections sénatoriales, qu’il s’agisse des dates et des autres aspects liés au calendrier. Nous avons déjà interpellé et alerté les autorités administratives, gouverneurs, préfets, sous-préfets, à travers des circulaires qui leur ont été adressées pour les préparer à apporter leur collaboration à Elections Cameroon sur le terrain. C’est une collaboration qui est absolument nécessaire. Ces autorités s’apprêtent aujourd’hui à jouer ce rôle d’accompagnateur. L’état d’esprit est donc celui de responsables publics qui savent qu’ils doivent nécessairement tout mettre en oeuvre pour que les élections se déroulent dans de bonnes conditions. Notamment sur le plan sécuritaire. Sur l’ensemble du pays, ce que l’on peut dire c’est que la situation est sous contrôle parce que les autorités administratives coordonnent l’ensemble des opérations de maintien de l’ordre, de préservation de la sécurité sur l’ensemble du territoire. Bien évidemment en liaison avec les forces de défense et de sécurité. Dans l’Extrême- Nord où nous avons pendant des années eu à faire face à la situation influencée par la secte Boko Haram, on peut dire aujourd’hui que cette menace a été considérablement réduite et les élections devraient se dérouler dans les conditions normales. On peut se soucier ici et là, notamment dans certains villages et localités frontalières, des incursions de cette secte terroriste, mais des mesures sont prises pour qu’on puisse y faire face et sécuriser le déroulement des élections. Le Nord a moins de préoccupations de cette nature. L’Est comme vous le savez, doit faire face aux contre coups de la crise centrafricaine. Ici également, je dois dire que nous n’avons pas de grosses inquiétudes. Sans parler des autres régions qui vivent dans le calme, si l’on excepte le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui continuent à faire l’objet de notre préoccupation.

Qu’est-ce qu’il en est de ces régions ?

Là aussi, je puis vous dire que des mesures sont prises. Les autorités administratives sont conscientes des menaces qui existent et prennent des mesures pour que des dispositions soient mises en oeuvre afin que les élections se déroulent dans de bonnes conditions. Ceci avec le concours des forces de défense et de sécurité qui sont présentes dans toutes les zones sensibles de ces deux régions. Ce qui me ramène à votre première préoccupation sur l’état...

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