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Presque impossible il y a quelques mois, le dialogue politique met momentanément fin à l’agitation politique décriée au Togo au cours du semestre écoulé. Sans aucun doute, le défi consistant à réunir les protagonistes de la crise togolaise autour de la même table de négociations a été relevé.
Cependant, le pari de sortir de cette crise politique est loin d’être gagné dans la mesure où le gouvernement et l’opposition n’ont pas encore harmonisé leurs positions sur la rétroactivité de la révision constitutionnelle.
Les Togolais n’ont certainement pas oublié que cette question a divisé les deux parties au cours des six derniers mois. Pour le camp gouvernemental, la révision constitutionnelle, qui introduit notamment la limitation des mandats présidentiels à deux, s’appliquera dès la fin du troisième mandat du président togolais Faure Gnassingbé en 2020.
Par contre, de l’avis de l’opposition conduite par Jean-Pierre Fabre, le président de l’Alliance nationale pour le changement, la réforme constitutionnelle s’appliquera dès son adoption et donc entrainera le départ du chef de l’Etat togolais sur la base de la disposition constitutionnelle selon laquelle : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats ».
Le débat sur la rétroactivité de la révision constitutionnelle a été si passionné que les diff&eacu...
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