Médicaments essentiels: le PM inaugure une usine à Douala

Africure Pharmaceuticals Cameroon S.A., fleuron de la coopération avec l’Inde, rendra les médicaments plus accessibles.

Cette semaine, Douala vit le partenariat public- privé dans les faits. Le Minepat et les capitaines d’industrie de la place magnifient ce concept depuis mardi dernier. Hier, à Yassa, dans l’arrondissement de Douala III, il a encore été question de la célébration du partenariat public-privé.

Au nom du chef de l’Etat, le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, a procédé à l’inauguration d’une nouvelle unité de production de médicaments. Le nom de baptême du nouveau venu dans le secteur de la santé est Africure Pharmaceuticals Cameroon S.A.

Cette usine matérialise bien le partenariat public- privé. Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, l’a suffisamment souligné lors de sa prise de parole, devant les partenaires indiens, un important parterre de membres du gouvernement et le gouverneur de la région du Littoral.

De la communication du président du Conseil d’administration de la nouvelle usine, le Dr Prosper Hiag, par ailleurs président de l’Ordre des pharmaciens du Cameroun, on retient que le projet qui a commencé à germé en 2010, aura, chemin faisant, bénéficié de la loi portant incitation à l’investissement privé.

L’Agence de Promotion des Investissements, le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, les experts du ministère de la Santé publique… auront accompagné ce projet qui s’est matérialisé à Yassa sur un site 10000 m2.

Le résultat du travail célébré hier est connu de tous. Une usine dotée d’une capacité de production d’un milliard de comprimés à la chaîne, deux cents emplois directs, des experts camerounais et indiens formés en Inde et une volonté affichée de procéder au transfert de technologie.

La structure dispose de deux sections de laboratoires à savoir : phytochimie et microbiologie. Le coût du projet s’élève à cinq milliards de F. Pour le ministre de la Santé publique, cette usine arrive à point nommé. Le Cameroun reste à 90% tributaire de l’importation des médicaments.

Sur un marché de 100 milliards de F, 5 à 8 milliards sont gérés localement pour l’approvisionnement en médicaments essentiels. Pire, le pays ne compte que 10 sociétés de fabrication de médicaments basées à Yaoundé et à Douala.

Tout en saluant l’initiative des promoteurs indiens, le Minsanté a cependant déclaré que le Cameroun cherche à produire localement les médicaments essentiels pour mettre fins aux importations. Tout en encourageant les investisseurs indiens, le ministre de la Santé publique a aussi insisté sur le respect des normes et de l’éthique.

Pour André Mama Fouda, la fabrication et la distribution des médicament...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie