Des bras armés pour déstabiliser

Des Ong et des Camerounais qui épient les moindres gestes du chef de l’Etat ne sont que la face visible des officines qui travaillent pour la déstabilisation du Cameroun.

On connaît bien les « Biya spotters » selon l’expression désormais consacrée. Etablis en Europe, ils n’ont pour seule obsession, devenue pathologique, que d’épier les moindres faits et gestes du couple présidentiel. Ils font partie de cette diaspora nocive et se donnent pour objectif de fragiliser le régime de Yaoundé à partir des bases extérieures.

Ces activistes en mal de reconnaissance se recrutent principalement au sein du Conseil camerounais de la diaspora (CCD) et du Collectif des organisations démocratiques et patriotiques des Camerounais de la diaspora (CODE).

C’est une galaxie composée d’anciens étudiants et fonctionnaires révoqués des universités et de l’administration camerounaises. D’autres ayant quitté le Cameroun pour une aventure qui s’est avérée foireuse en Europe, se joignent à cette constellation de pourfendeurs du régime.

Animés d’un esprit de vendetta contre leur destin, ils écument les capitales occidentales à la recherche d’informations sur la vie du couple présidentiel camerounais. Ils surfent sur la santé du chef de l’Etat, sa vie privée et celle de sa famille. Les multiples rumeurs foireuses sur la mort du président de la République sont distillées depuis leurs laboratoires établis à l’étranger.

Leur haut fait d’arme, c’est de faire du grabuge devant et autour des sites où loge le couple présidentiel camerounais en séjour en Europe. Leur résilience se nourrit de leur détermination à voir survenir ce fameux « grand soir » dont ils rêvent. Des ONG et des médias d’ici et d’ailleurs sont aussi à la manoeuvre. Le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCF-Terre solidaire) est probablement en train de « maturer » une autre cabale.

Cette ONG française avait en 2009, à travers sa fameuse étude «Biens mal acquis, à qui profite le crime?» attribué une fortune supposée colossale au chef de l’Etat camerounais. Ces dernières années, d’autres groupuscules aux mêmes desseins à l’instar d’Amnesty International, International Crisis Group, Freedom House, Human Rights Watch, Commettee to Protect Journalists, REDHAC, RSF semblent mutualiser leurs moyens pour vendre une image négative du Cameroun.

A défaut d’accabler le pays, elles excellent dans la rédaction et la diffusion des alertes alarmistes sur le Cameroun. La guerre contre Boko Haram et la crise dite anglophone constituent un terreau pour leurs pr...

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